Mesdames et messieurs,
je me joins aux salutations de l’orateur précédent.
Aujourd’hui nous nous sommes rassemblés avec nos amis de Pouilly pour fêter les vingt ans de notre jumelage. Traditionnellement, c’est le moment de jeter un coup d’œil rétrospectif sur le développement de nos relations.
Plusieurs années avant de sceller officiellement le jumelage, il existait déjà un échange scolaire de notre collège avec le collège de Pouilly. Une personne digne de mention dans ce contexte est le regretté M. Günter Ranger, professeur de français à Lenningen. Dès le début, il s’est beaucoup investi dans les échanges scolaires et grâce à son engagement ils se sont transformés en pilier indispensable pour la stabilité de notre jumelage.
Ayant fourni une base solide pour les échanges nous avons envisagé les prochains pas, soit les visites mutuelles des associations.
Je me souviens vivement de la première visite, plus ou moins officielle. C’était en 1984, lors d’un voyage informationnel de fonctionnaires en Bourgogne, que j’ai profité de l’occasion pour faire un petit détour à Pouilly. Le samedi matin 2 juin, et je m’en souviens parce que c’était mon anniversaire, j’ai rencontré les responsables de la commune de Pouilly dans un restaurant à côté du marché. Il y avaient M. Patriarche, maire de Pouilly de l’époque et des conseillers municipaux.
M. Bernard Laurent était des nôtres, et il faisait l’interprète. Sans lui, rien n’aurait pu être achevé parce que mes connaissances du français, acquises à l’école, n’auraient jamais été suffisamment solides pour une communication ciblée. Reste la consolation de savoir que mes partenaires eux aussi étaient aux prises avec la langue.
Nous avons alors commencé à nous approcher les uns des autres, pleins de bienveillance et de curiosité mais aussi avec une certaine mesure de scepticisme. Ce jumelage pourrait-il réussir étant donné les circonstances ? Lenningen, une communauté consistant de sept villages avec une population d’environ 8000 habitants et 35 associations. Pouilly, une ville nettement plus petite, moins d’habitants, moins d’associations mais d’autre part muni d’une fonction centrale dans le canton de l’Auxois.
Quelle serait la chance de réussir ?
Par nature, les politiciens communaux sont toujours prudents et raisonnables, et avant de nous lancer dans une aventure, nous avons décidé d’en faire un essai.
En juin 1985, une délégation de Lenningen s’est rendue à Pouilly. Nous étions ravi par l’hospitalité des Polliens et nous avons exploré non seulement le beau paysage mais aussi la cuisine et les caves Bourguignonnes.
En mai 1986 il y avait la visite à Lenningen, un an plus tard de nouveau à Pouilly.
Entre-temps, les premières amitiés au niveau des familles se sont établies et pour moi c’est la preuve d’un jumelage animé et réussi. Les liens familiaux sont aussi importants que les échanges scolaires ou associatifs.
Permettez-moi de vous rappeler quelques personnes qui se sont donnés à fond dès le début et qui ne sont plus parmi nous : Auguste Lamotte, mon premier correspondant, Georges Virely et mon collègue d’alors Jean-Claude Patriarche.
Ayant conclus les trois ans d’essai avec succès, nous nous sommes mis d’accord de sceller officiellement le jumelage entre Pouilly-en-Auxois et Lenningen. La signature de la charte de jumelage a eu lieu le 18 juin 1988 à Lenningen et le 17 septembre 1988 à Pouilly-en-Auxois.
Après 20 + 1 ans j’aimerais faire le bilan. A mon avis le résultat est convainquant. Même si du côté Lenningen il y a encore trop peu d’associations qui participent au jumelage, un fait qui s’explique facilement par les structures différentes des deux communes, je pense que les amitiés qui sont nés jusqu’à présent sont un grand atout pour notre population. Beaucoup de gens ont apporter leur soutien, notamment les deux présidents des comités du début MM. Bernard Laurent et Manfred Eichhorn à qui je dois un gros merci.
Après 20 ans, un jumelage court le risque du désintérêt. La routine prend le dessus. N’oublions pas qu’un jumelage a besoin d’impulsions. Il faut de nouvelles idées et les gens qui sont prêts à les mettre en œuvre. Pendant les dernières deux années, les deux comités de jumelage ont travaillé de nouvelles pistes afin de renforcer la base de notre jumelage, de le rendre plus varié, plus attirant. J’ai l’impression qu’avec cette visite on peut déjà voir les résultats fructueux de nos efforts.
Je souhaite à notre jumelage un avenir favorable qui nous met en mesure de nous mieux comprendre dans les échanges scolaires, associatifs ou dans les familles.
Vive l’amitié franco-allemande, vive le jumelage entre Pouilly et Lenningen.
par M. Schneider, ancien maire de Lenningen et co-fondateur du jumelage Lenningen – Pouilly en AuxoisMesdames et messieurs,
je me joins aux salutations de l’orateur précédent.
Aujourd’hui nous nous sommes rassemblés avec nos amis de Pouilly pour fêter les vingt ans de notre jumelage. Traditionnellement, c’est le moment de jeter un coup d’œil rétrospectif sur le développement de nos relations.
Plusieurs années avant de sceller officiellement le jumelage, il existait déjà un échange scolaire de notre collège avec le collège de Pouilly. Une personne digne de mention dans ce contexte est le regretté M. Günter Ranger, professeur de français à Lenningen. Dès le début, il s’est beaucoup investi dans les échanges scolaires et grâce à son engagement ils se sont transformés en pilier indispensable pour la stabilité de notre jumelage.
Ayant fourni une base solide pour les échanges nous avons envisagé les prochains pas, soit les visites mutuelles des associations.
Je me souviens vivement de la première visite, plus ou moins officielle. C’était en 1984, lors d’un voyage informationnel de fonctionnaires en Bourgogne, que j’ai profité de l’occasion pour faire un petit détour à Pouilly. Le samedi matin 2 juin, et je m’en souviens parce que c’était mon anniversaire, j’ai rencontré les responsables de la commune de Pouilly dans un restaurant à côté du marché. Il y avaient M. Patriarche, maire de Pouilly de l’époque et des conseillers municipaux.
M. Bernard Laurent était des nôtres, et il faisait l’interprète. Sans lui, rien n’aurait pu être achevé parce que mes connaissances du français, acquises à l’école, n’auraient jamais été suffisamment solides pour une communication ciblée. Reste la consolation de savoir que mes partenaires eux aussi étaient aux prises avec la langue.
Nous avons alors commencé à nous approcher les uns des autres, pleins de bienveillance et de curiosité mais aussi avec une certaine mesure de scepticisme. Ce jumelage pourrait-il réussir étant donné les circonstances ? Lenningen, une communauté consistant de sept villages avec une population d’environ 8000 habitants et 35 associations. Pouilly, une ville nettement plus petite, moins d’habitants, moins d’associations mais d’autre part muni d’une fonction centrale dans le canton de l’Auxois.
Quelle serait la chance de réussir ?
Par nature, les politiciens communaux sont toujours prudents et raisonnables, et avant de nous lancer dans une aventure, nous avons décidé d’en faire un essai.
En juin 1985, une délégation de Lenningen s’est rendue à Pouilly. Nous étions ravi par l’hospitalité des Polliens et nous avons exploré non seulement le beau paysage mais aussi la cuisine et les caves Bourguignonnes.
En mai 1986 il y avait la visite à Lenningen, un an plus tard de nouveau à Pouilly.
Entre-temps, les premières amitiés au niveau des familles se sont établies et pour moi c’est la preuve d’un jumelage animé et réussi. Les liens familiaux sont aussi importants que les échanges scolaires ou associatifs.
Permettez-moi de vous rappeler quelques personnes qui se sont donnés à fond dès le début et qui ne sont plus parmi nous : Auguste Lamotte, mon premier correspondant, Georges Virely et mon collègue d’alors Jean-Claude Patriarche.
Ayant conclus les trois ans d’essai avec succès, nous nous sommes mis d’accord de sceller officiellement le jumelage entre Pouilly-en-Auxois et Lenningen. La signature de la charte de jumelage a eu lieu le 18 juin 1988 à Lenningen et le 17 septembre 1988 à Pouilly-en-Auxois.
Après 20 + 1 ans j’aimerais faire le bilan. A mon avis le résultat est convainquant. Même si du côté Lenningen il y a encore trop peu d’associations qui participent au jumelage, un fait qui s’explique facilement par les structures différentes des deux communes, je pense que les amitiés qui sont nés jusqu’à présent sont un grand atout pour notre population. Beaucoup de gens ont apporter leur soutien, notamment les deux présidents des comités du début MM. Bernard Laurent et Manfred Eichhorn à qui je dois un gros merci.
Après 20 ans, un jumelage court le risque du désintérêt. La routine prend le dessus. N’oublions pas qu’un jumelage a besoin d’impulsions. Il faut de nouvelles idées et les gens qui sont prêts à les mettre en œuvre. Pendant les dernières deux années, les deux comités de jumelage ont travaillé de nouvelles pistes afin de renforcer la base de notre jumelage, de le rendre plus varié, plus attirant. J’ai l’impression qu’avec cette visite on peut déjà voir les résultats fructueux de nos efforts.
Je souhaite à notre jumelage un avenir favorable qui nous met en mesure de nous mieux comprendre dans les échanges scolaires, associatifs ou dans les familles.
Vive l’amitié franco-allemande, vive le jumelage entre Pouilly et Lenningen.
par M. Schneider, ancien maire de Lenningen et co-fondateur du jumelage Lenningen – Pouilly en Auxois