Joli mois de mai français : en BourgogneJoli mois de mai français : en Bourgogne

C’est le mois de l’allégresse chez les jeunes, avec quelques usages locaux qui, actuellement , ne relèvent souvent plus que de souvenirs. Ces usages sont différents de ceux qu’on présentera ultérieurement chez nos jumeaux. L’intéressant « Arbre de Mai » allemand et d’autres traditions se rapprochent d’usages d’autres régions françaises ou, au moins, de traditions bourguignonnes du Mâconnais.
 

Au début du 19e siècle, on célébrait la fête de « l’épousée de mai » dans la côte bourguignonne méridionale. C’est ainsi que le 1er dimanche de mai, un cortège de petites filles escortait joyeusement une fillette vêtue de blanc et couronnée d’églantines qui allait porter et souhaiter du bonheur dans chaque foyer du village. Actuellement, on s’offre toujours un brin de muguet porte-bonheur, parfois facilement acheté auprès de vendeurs éphémères qui fleurissent à cette occasion.
 

Le mois des Myosotis ( Vergissmeinnicht = ne m’oublie pas !). Le nom allemand de cette fleur symbolise bien partout le mois des déclarations d’amour peut-être fragiles.
 

Tentez l’expérience ! Cueillez des tiges de myosotis, prenez une assiette creuse, disposez les myosotis en auréole, calez le tout avec une pierre plate et recouvrez de mousse humide. Surveillez votre assiette pour vérifier si vos myosotis vous oublient ou si c’est vous qui les oubliez.

 
Mai était aussi le mois des fiançailles et l’occasion de laisser parler les cœurs avec des fleurs : le bleuet pour dire la douceur et la gentillesse de la jeune fille, le trèfle incarnat pour louer la beauté de l’élue. Les graines du gui étaient chargées des premiers aveux. Un bouquet de raiponces symbolisait une tendre prière silencieuse envers la Belle courtisée.

Les garçons déclaraient leur amour au 1er Mai et c’était l’occasion de danses, de rondes, de quêtes et de chansons. En Bourgogne, dans la nuit du 30 avril au 1er Mai, traditionnellement, les jeunes célibataires suspendent de grandes branches de charme à la fenêtre ou à la porte de l’aimée. Le feuillage peut aussi être paré de fleurs et de rubans. C’est « le Mai » traditionnel. La jeune fille qui doit se marier dans l’année reçoit du cerisier fleuri.
Les mais une tradition pour les célibataires dans la nuit du 30 avril au 1er mai
En Allemagne, on attribuait un pouvoir fertilisant à l’arbre de mai où on l’érigeait à la porte des étables afin d’assurer une production de lait abondante.

Mais, souvent, le 1er Mai pouvait être l’occasion de moqueries verdoyantes : par exemple, la branche de sapin ou d’épines ou bien un bouquet de chardons, de houx et d’ortie signifiaient « fâcheuse réputation de fille » et « mauvais caractère ».

Le dimanche suivant le 1er Mai, les garçons passaient « arroser les Mais » c’est-à-dire se faire payer à boire par les parents de la jeune fille. Quand les jeunes filles n’arrosaient pas « les Mais », elles risquaient d’être mal jugées par les garçons qui, alors, les « laissaient sécher ».

Joyeux charivari du 1er Mai en Auxois. On le constate encore de nos jours avec quelques risques de débordements. Pour tous les habitants, les garçons en émoi voulaient marquer joyeusement leur passage. Ils ramassaient ainsi tout ce qui était en désordre dans les rues du village : instruments agricoles, pots, outils, volets ouverts. Ils regroupaient tout cela sur la place du village, obligeant les propriétaires à venir récupérer leur bien. Certains voyaient leur porte de grange ou d’entrée bloquée par un engin agricole ou par un mur éphémère monté à la hâte (Cf article de presse du BP à Pouilly-en-Auxois en mai 2011).C’est le mois de l’allégresse chez les jeunes, avec quelques usages locaux qui, actuellement , ne relèvent souvent plus que de souvenirs. Ces usages sont différents de ceux qu’on présentera ultérieurement chez nos jumeaux. L’intéressant « Arbre de Mai » allemand et d’autres traditions se rapprochent d’usages d’autres régions françaises ou, au moins, de traditions bourguignonnes du Mâconnais.
 

Au début du 19e siècle, on célébrait la fête de « l’épousée de mai » dans la côte bourguignonne méridionale. C’est ainsi que le 1er dimanche de mai, un cortège de petites filles escortait joyeusement une fillette vêtue de blanc et couronnée d’églantines qui allait porter et souhaiter du bonheur dans chaque foyer du village. Actuellement, on s’offre toujours un brin de muguet porte-bonheur, parfois facilement acheté auprès de vendeurs éphémères qui fleurissent à cette occasion.
 

Le mois des Myosotis ( Vergissmeinnicht = ne m’oublie pas !). Le nom allemand de cette fleur symbolise bien partout le mois des déclarations d’amour peut-être fragiles.
 

Tentez l’expérience ! Cueillez des tiges de myosotis, prenez une assiette creuse, disposez les myosotis en auréole, calez le tout avec une pierre plate et recouvrez de mousse humide. Surveillez votre assiette pour vérifier si vos myosotis vous oublient ou si c’est vous qui les oubliez.

 
Mai était aussi le mois des fiançailles et l’occasion de laisser parler les cœurs avec des fleurs : le bleuet pour dire la douceur et la gentillesse de la jeune fille, le trèfle incarnat pour louer la beauté de l’élue. Les graines du gui étaient chargées des premiers aveux. Un bouquet de raiponces symbolisait une tendre prière silencieuse envers la Belle courtisée.

Les garçons déclaraient leur amour au 1er Mai et c’était l’occasion de danses, de rondes, de quêtes et de chansons. En Bourgogne, dans la nuit du 30 avril au 1er Mai, traditionnellement, les jeunes célibataires suspendent de grandes branches de charme à la fenêtre ou à la porte de l’aimée. Le feuillage peut aussi être paré de fleurs et de rubans. C’est « le Mai » traditionnel. La jeune fille qui doit se marier dans l’année reçoit du cerisier fleuri.
Les mais une tradition pour les célibataires dans la nuit du 30 avril au 1er mai
En Allemagne, on attribuait un pouvoir fertilisant à l’arbre de mai où on l’érigeait à la porte des étables afin d’assurer une production de lait abondante.

Mais, souvent, le 1er Mai pouvait être l’occasion de moqueries verdoyantes : par exemple, la branche de sapin ou d’épines ou bien un bouquet de chardons, de houx et d’ortie signifiaient « fâcheuse réputation de fille » et « mauvais caractère ».

Le dimanche suivant le 1er Mai, les garçons passaient « arroser les Mais » c’est-à-dire se faire payer à boire par les parents de la jeune fille. Quand les jeunes filles n’arrosaient pas « les Mais », elles risquaient d’être mal jugées par les garçons qui, alors, les « laissaient sécher ».

Joyeux charivari du 1er Mai en Auxois. On le constate encore de nos jours avec quelques risques de débordements. Pour tous les habitants, les garçons en émoi voulaient marquer joyeusement leur passage. Ils ramassaient ainsi tout ce qui était en désordre dans les rues du village : instruments agricoles, pots, outils, volets ouverts. Ils regroupaient tout cela sur la place du village, obligeant les propriétaires à venir récupérer leur bien. Certains voyaient leur porte de grange ou d’entrée bloquée par un engin agricole ou par un mur éphémère monté à la hâte (Cf article de presse du BP à Pouilly-en-Auxois en mai 2011).