La tradition allemande de l’Arbre de Mai (Maibaum)La tradition allemande de l’Arbre de Mai (Maibaum)


 

Lenningen, notre commune jumelle, semble actuellement ne pas pratiquer cette tradition maintenue dans d’autres communes du Baden-Würtemberg (Biberach…).La tradition de l’Arbre de Mai (Maibaum) remonterait aux Celtes qui ont peuplé la Bavière, région allemande où cette tradition persiste. Mais les Celtes ont aussi laissé de nombreuses traces tout près de Lenningen. Les Celtes célébraient ainsi le début de l’été en érigeant un arbre autour duquel ils dansaient pour chasser les mauvais esprits. Il faut que l’arbre de mai soit érigé le 1er Mai avant midi!

La danse de mai (Maitanz)

On danse pendant la nuit du 30 avril au 1er Mai qui précède l’érection de l’arbre, c’est la fameuse Nuit de Walpurgis. Après l’érection du mât, on danse à nouveau autour du mât érigé. Ces danses traditionnelles saluent l’arrivée du printemps et expriment l’allégresse et la joie de vivre. Les discothèques et les clubs proposent maintenant des soirées à thème le 30 avril en organisant des soirées de réveillon pour attendre l’arrivée du mois de mai: Tanz in den Mai.
 


Utile à savoir:

Le mât de mai représente aussi l’honneur de la commune et de sa communauté. Il est parfois l’occasion de compétitions entre les villages bavarois, qui rivalisent d’ingéniosité et d’efforts pour créer le plus grand et le plus bel arbre : record détenu par la commune d’Eicherloh avec un arbre de 50,35 m de long pour un poids de 14 tonnes mis en place en 2005.

L’année de l’érection du mât de mai, le tronc de l’arbre est laissé nu et décoré d’une simple couronne en branches de sapin placée à son sommet.

Une fois l’arbre prêt, et l’heure de la cérémonie arrivée, les hommes de la commune doivent se préparer à installer le mât au centre du village, souvent sur la place principale. C’est l’occasion de faire la fête, au son de la fanfare et les groupes folkloriques sont présents pour accompagner cette cérémonie, et encourager les hommes qui devront unir tous leurs efforts pour dresser le mât.

Le mât est traditionnellement hissé à la verticale avec de longues perches, mais le règlement communal de Munich interdit la méthode traditionnelle. Il exige l’usage d’une grue, pour raisons de sécurité. L’érection traditionnelle du mât est une véritable épreuve de force qui requiert puissance, savoir-faire et précision, et dure souvent près de deux heures. Tout est fait manuellement sous les ordres d’un chef attentif qui veille à la réussite de l’épreuve en toute sécurité. Devant une telle entreprise, on comprend que le mât de mai soit conservé en l’état, en général cinq ans, et au moins trois ans.

La deuxième année, seulement, le tronc d’arbre est peint aux couleurs bavaroises (bandes blanches et bleues en spirales). Bien souvent on place, tout le long du mât, des panneaux de figurines représentant les différents corps de métiers, comme le cordonnier, le ramoneur, le menuisier, le charpentier, etc.

Aujourd’hui, les règlements imposent que les Arbres de mai soient soumis à un contrôle technique annuel (stabilité) et qu’ils ne restent pas en place plus de cinq ans. L’arbre qui a fait son temps est alors débité et ses morceaux sont mis aux enchères.

La fête de l’arbre de Mai, lointaine tradition celte adoptée et adaptée en Europe.

Dans la nuit du 30 avril au 1er mai, les jeunes gens des villages se réunissaient et s’activaient pour préparer la fête du printemps. Ils devaient couper un arbre, ne conserver à son extrémité que quelques branches garnies de feuilles puis le dresser devant l’église ou sur la place du village, après l’avoir décoré de rubans et de petits drapeaux et après avoir fixé à son sommet une couronne confectionnée de feuilles et de fleurs. Dans certaines régions françaises on attendait que l’arbre de mai coupé et dressé se dessèche sur place jusqu’à la fin juin afin de l’utiliser ensuite pour allumer les feux de la St Jean, occasion d’une nouvelle réjouissance.
L’arbre de mai est en quelque sorte l’équivalent printanier du sapin de Noël. Il est le symbole de la vie et la couronne, par sa forme circulaire, symbolise une année, c’est-à-dire les quatre saisons avec l’éternel retour du cycle de la vie. On le plante souvent près d’une fontaine.
Il est intéressant de noter que le nom de mai dérive du nom de Maia, déesse de la fertilité. La fête de l’arbre de mai est une fête dédiée aussi à la fertilité. On y retrouve tous les symboles de la naissance.
 
 


Des activités franco-allemandes possibles.

Des communes françaises souvent jumelées avec des communes allemandes se prêtent aussi à la tradition de l’arbre de mai, tout en l’adaptant pour une animation populaire. Voici plusieurs exemples :

Chaque année, le samedi précédent le 1er dimanche de mai, l’arbre de mai est planté sur la place près du puits par les jeunes hommes locronanais atteignant leur majorité dans l’année. Chaque année, l’arbre planté est un hêtre, symbole du réveil de la nature en raison de la précocité de l’apparition de ses feuilles.
Pour ce faire, c’est en observant bien leurs feuilles qu’on ne confond pas le hêtre avec le charme car « hêtre à poils, charme à dents ».

Une variante de ces festivités consistait autrefois à planter durablement un jeune arbre avec ses racines au lieu d’en couper un pour le dresser provisoirement sur le lieu des réjouissances.


 

Lenningen, notre commune jumelle, semble actuellement ne pas pratiquer cette tradition maintenue dans d’autres communes du Baden-Würtemberg (Biberach…).La tradition de l’Arbre de Mai (Maibaum) remonterait aux Celtes qui ont peuplé la Bavière, région allemande où cette tradition persiste. Mais les Celtes ont aussi laissé de nombreuses traces tout près de Lenningen. Les Celtes célébraient ainsi le début de l’été en érigeant un arbre autour duquel ils dansaient pour chasser les mauvais esprits. Il faut que l’arbre de mai soit érigé le 1er Mai avant midi!

La danse de mai (Maitanz)

On danse pendant la nuit du 30 avril au 1er Mai qui précède l’érection de l’arbre, c’est la fameuse Nuit de Walpurgis. Après l’érection du mât, on danse à nouveau autour du mât érigé. Ces danses traditionnelles saluent l’arrivée du printemps et expriment l’allégresse et la joie de vivre. Les discothèques et les clubs proposent maintenant des soirées à thème le 30 avril en organisant des soirées de réveillon pour attendre l’arrivée du mois de mai: Tanz in den Mai.
 


Utile à savoir:

Le mât de mai représente aussi l’honneur de la commune et de sa communauté. Il est parfois l’occasion de compétitions entre les villages bavarois, qui rivalisent d’ingéniosité et d’efforts pour créer le plus grand et le plus bel arbre : record détenu par la commune d’Eicherloh avec un arbre de 50,35 m de long pour un poids de 14 tonnes mis en place en 2005.

L’année de l’érection du mât de mai, le tronc de l’arbre est laissé nu et décoré d’une simple couronne en branches de sapin placée à son sommet.

Une fois l’arbre prêt, et l’heure de la cérémonie arrivée, les hommes de la commune doivent se préparer à installer le mât au centre du village, souvent sur la place principale. C’est l’occasion de faire la fête, au son de la fanfare et les groupes folkloriques sont présents pour accompagner cette cérémonie, et encourager les hommes qui devront unir tous leurs efforts pour dresser le mât.

Le mât est traditionnellement hissé à la verticale avec de longues perches, mais le règlement communal de Munich interdit la méthode traditionnelle. Il exige l’usage d’une grue, pour raisons de sécurité. L’érection traditionnelle du mât est une véritable épreuve de force qui requiert puissance, savoir-faire et précision, et dure souvent près de deux heures. Tout est fait manuellement sous les ordres d’un chef attentif qui veille à la réussite de l’épreuve en toute sécurité. Devant une telle entreprise, on comprend que le mât de mai soit conservé en l’état, en général cinq ans, et au moins trois ans.

La deuxième année, seulement, le tronc d’arbre est peint aux couleurs bavaroises (bandes blanches et bleues en spirales). Bien souvent on place, tout le long du mât, des panneaux de figurines représentant les différents corps de métiers, comme le cordonnier, le ramoneur, le menuisier, le charpentier, etc.

Aujourd’hui, les règlements imposent que les Arbres de mai soient soumis à un contrôle technique annuel (stabilité) et qu’ils ne restent pas en place plus de cinq ans. L’arbre qui a fait son temps est alors débité et ses morceaux sont mis aux enchères.

La fête de l’arbre de Mai, lointaine tradition celte adoptée et adaptée en Europe.

Dans la nuit du 30 avril au 1er mai, les jeunes gens des villages se réunissaient et s’activaient pour préparer la fête du printemps. Ils devaient couper un arbre, ne conserver à son extrémité que quelques branches garnies de feuilles puis le dresser devant l’église ou sur la place du village, après l’avoir décoré de rubans et de petits drapeaux et après avoir fixé à son sommet une couronne confectionnée de feuilles et de fleurs. Dans certaines régions françaises on attendait que l’arbre de mai coupé et dressé se dessèche sur place jusqu’à la fin juin afin de l’utiliser ensuite pour allumer les feux de la St Jean, occasion d’une nouvelle réjouissance.
L’arbre de mai est en quelque sorte l’équivalent printanier du sapin de Noël. Il est le symbole de la vie et la couronne, par sa forme circulaire, symbolise une année, c’est-à-dire les quatre saisons avec l’éternel retour du cycle de la vie. On le plante souvent près d’une fontaine.
Il est intéressant de noter que le nom de mai dérive du nom de Maia, déesse de la fertilité. La fête de l’arbre de mai est une fête dédiée aussi à la fertilité. On y retrouve tous les symboles de la naissance.
 
 


Des activités franco-allemandes possibles.

Des communes françaises souvent jumelées avec des communes allemandes se prêtent aussi à la tradition de l’arbre de mai, tout en l’adaptant pour une animation populaire. Voici plusieurs exemples :

Chaque année, le samedi précédent le 1er dimanche de mai, l’arbre de mai est planté sur la place près du puits par les jeunes hommes locronanais atteignant leur majorité dans l’année. Chaque année, l’arbre planté est un hêtre, symbole du réveil de la nature en raison de la précocité de l’apparition de ses feuilles.
Pour ce faire, c’est en observant bien leurs feuilles qu’on ne confond pas le hêtre avec le charme car « hêtre à poils, charme à dents ».

Une variante de ces festivités consistait autrefois à planter durablement un jeune arbre avec ses racines au lieu d’en couper un pour le dresser provisoirement sur le lieu des réjouissances.