Amitiés vivaces ? Une réalité dans les jumelagesAmitiés vivaces ? Une réalité dans les jumelages

Un jumelage, dans la durée, ça ne s’oublie pas malgré les apparences!

Voici résumée la dernière « aventure » vécue à Lenningen par une ancienne élève du Collège de Pouilly et rapportée par sa Maman ce mercredi 5 septembre 2012.

Depuis la fin de sa scolarité pollienne, X. avait cessé toute correspondance avec son amie allemande de la Realschule. C’est le lot de beaucoup d’anciens élèves polliens concernés momentanément par les échanges scolaires ! Il y a d’ailleurs certainement une réflexion à mener, à ce propos, au sein des Comités de Jumelages pour favoriser un groupe de volontaires devenus adultes parmi les « Anciens élèves » qui ont momentanément « décroché » face au jumelage.

Mais…concrètement…A la faveur des vacances et de motivations familiales ludiques pour les briques « Lego », voilà notre Bourguignonne qui projette un déplacement à LEGOLAND (à Gützburg, en Bavière…) en 2012. Passer par Lenningen ne semble pas inconcevable sur l’itinéraire. La voilà qui fait donc halte de bon cœur avec toute sa petite famille dans notre commune jumelle, en attendant d’aller s’extasier sur le monde des Legos.

Elle retrouve la rue et la maison de sa correspondante. Après plusieurs tentatives, la maison semblant fermée, elle s’adresse au voisin qui… (Oh ! Surprise agréable après tant d’années!) reconnaît immédiatement « La Petite Française ». Après avoir eu quelques nouvelles de la part de cet hôte charmant, X. apprend que son amie est hélas décédée depuis plusieurs années. Mais, tandis que sa propre famille patiente en découvrant Lenningen, elle accepte d’être conduite par le voisin auprès des parents de son amie disparue. Elle se retrouve donc accueillie par la famille Bosch, dans les locaux de la distillerie familiale.

Inutile de dire qu’X. est immédiatement invitée à aller chercher toute sa famille pour un accueil des plus conviviaux ravivant des souvenirs mais réactivant surtout une amitié plus mûrie par les circonstances. A cette occasion, le compagnon d’X. a donc découvert nos jumeaux et un échantillonnage de leurs liqueurs locales !

CONCLUSION

En dehors de tous les regrets provoqués par cette situation inattendue, constatons que les liens privés demeurent entre les citoyens de nos Communes jumelles. Les Comités de jumelage sont aussi là pour favoriser leur maintien et tendre la main aux familles qui ont ou ont eu momentanément un lien semblant parfois très ténu ! Que les habitants le sachent ! C’est parfois aussi notre rôle de tenter une consolidation ou de favoriser (à la demande) une reprise de contact, à la faveur d’une rencontre en groupe, quand un silence s’est parfois installé par un simple concours de circonstances. Veillons-y tous à la veille de ce 25e Anniversaire du jumelage. N’hésitons pas à en parler avec les « anciens élèves » !

Annick Desbois, Présidente du Comité de Pouilly-en-Auxois

06-09-2012

PS : Pardonnez-moi les inévitables raccourcis car X. raconterait mieux que moi ce moment très fort!

Un jumelage, dans la durée, ça ne s’oublie pas malgré les apparences!

Voici résumée la dernière « aventure » vécue à Lenningen par une ancienne élève du Collège de Pouilly et rapportée par sa Maman ce mercredi 5 septembre 2012.

Depuis la fin de sa scolarité pollienne, X. avait cessé toute correspondance avec son amie allemande de la Realschule. C’est le lot de beaucoup d’anciens élèves polliens concernés momentanément par les échanges scolaires ! Il y a d’ailleurs certainement une réflexion à mener, à ce propos, au sein des Comités de Jumelages pour favoriser un groupe de volontaires devenus adultes parmi les « Anciens élèves » qui ont momentanément « décroché » face au jumelage.

Mais…concrètement…A la faveur des vacances et de motivations familiales ludiques pour les briques « Lego », voilà notre Bourguignonne qui projette un déplacement à LEGOLAND (à Gützburg, en Bavière…) en 2012. Passer par Lenningen ne semble pas inconcevable sur l’itinéraire. La voilà qui fait donc halte de bon cœur avec toute sa petite famille dans notre commune jumelle, en attendant d’aller s’extasier sur le monde des Legos.

Elle retrouve la rue et la maison de sa correspondante. Après plusieurs tentatives, la maison semblant fermée, elle s’adresse au voisin qui… (Oh ! Surprise agréable après tant d’années!) reconnaît immédiatement « La Petite Française ». Après avoir eu quelques nouvelles de la part de cet hôte charmant, X. apprend que son amie est hélas décédée depuis plusieurs années. Mais, tandis que sa propre famille patiente en découvrant Lenningen, elle accepte d’être conduite par le voisin auprès des parents de son amie disparue. Elle se retrouve donc accueillie par la famille Bosch, dans les locaux de la distillerie familiale.

Inutile de dire qu’X. est immédiatement invitée à aller chercher toute sa famille pour un accueil des plus conviviaux ravivant des souvenirs mais réactivant surtout une amitié plus mûrie par les circonstances. A cette occasion, le compagnon d’X. a donc découvert nos jumeaux et un échantillonnage de leurs liqueurs locales !

CONCLUSION

En dehors de tous les regrets provoqués par cette situation inattendue, constatons que les liens privés demeurent entre les citoyens de nos Communes jumelles. Les Comités de jumelage sont aussi là pour favoriser leur maintien et tendre la main aux familles qui ont ou ont eu momentanément un lien semblant parfois très ténu ! Que les habitants le sachent ! C’est parfois aussi notre rôle de tenter une consolidation ou de favoriser (à la demande) une reprise de contact, à la faveur d’une rencontre en groupe, quand un silence s’est parfois installé par un simple concours de circonstances. Veillons-y tous à la veille de ce 25e Anniversaire du jumelage. N’hésitons pas à en parler avec les « anciens élèves » !

Annick Desbois, Présidente du Comité de Pouilly-en-Auxois

06-09-2012

PS : Pardonnez-moi les inévitables raccourcis car X. raconterait mieux que moi ce moment très fort!

Des amitiés aussi durables que succulentesDes amitiés aussi durables que succulentes

Les vacances sont propices aux déplacements informels entre Pouilly et Lenningen. Après des liens tissés grâce aux divers échanges associatifs, c’est aussi en privé que nos jumeaux prennent goût à la découverte de notre région et de ses habitants. Ils se mettent parfois spontanément en route vers leur ville jumelle puis, librement, ils reprennent parfois contact et sont accueillis avec grand plaisir dans les familles de Pouilly et son Canton. Ce fut le cas récemment pour plusieurs familles allemandes qui ont pu satisfaire leurs propres aspirations culturelles ou sportives avec tourisme et convivialité dans plusieurs foyers (cf P. Durante, A . Desbois et d’autres pas forcément « déclarés »).

Un exemple :

Quittant le hameau de Hochwang et un plateau celte réputé, le couple Diana et Roland Mailander, accompagné de ses quatre enfants, Laurenz, Tabata, Eveline et Elias a planté sa tente au camping de Panthier pour venir ensuite surprendre des Polliens. Souvenons-nous de cette famille venue il y a 5 ans lors de l’ultime échange de chorales (cf photo d’archives -automne 2007) ! Après un séjour professionnel au Mexique, ils ont mûri dans la fidélité à Pouilly et ont désormais rejoint les « Freunde der Partnerschaft »!

Voici immortalisé (photo de samedi 18-08-2012) l’un des moments forts liés aux nombreux et souvent discrets échanges à distance. Laurenz, qui a choisi d’apprendre le français, avait beaucoup parlé des Romains à la Realschule de Lenningen. Il est donc aussi venu sur leurs traces, en famille, à Alesia, Autun et Bibracte. Gageons qu’il participera très bientôt aux échanges scolaires avec le collège de Pouilly. La famille a visité le château de Commarin avant d’entreprendre, à l’improviste, avec des hôtes polliens, une autre forme de tourisme plus défoulant autour du Canal de Bourgogne et près de fontaines ou sources rafraîchissantes du secteur.

Comme dans toute rencontre, une soirée conviviale en famille française a ensuite permis d’échanger quelques impressions avec de nouvelles pistes possibles dans la vie du jumelage. C’est ainsi que les « Alten Hasen » de Lenningen, les fameux routards expérimentés dans le jumelage, peuvent être rassurés : les jeunes lapereaux allemands du jumelage gambadent déjà sur les voies de la diversité pour succéder à leurs aînés. Sur cette photo, les deux petites Mailander incarnent spontanément les abeilles ouvrières butinant habituellement les fleurs du Sedum Spectabile (la« Succulente » devenue plante officielle du jumelage en 2008). Eveline et Tabata ont alors pu vérifier que le specimen de Sedum Telephium offert en 2009 par les « Amis du jumelage » à Lenningen (lors du 20+1e anniversaire) est bien resté un témoin aussi vivace, aussi respectable et donc aussi protégé que l’amitié entre Lenningen et Pouilly.

 

Plante authentiquement durable (on peut le constater par cette chaleur du mois d’août !), le sedum est économique et bien résistant (comme nos pommes de terre !?)par temps de crise financière ou de canicule. Nos successeurs pourront au moins s’en inspirer à l’avenir pour sélectionner, extraire et accommoder à leur façon les divers sucs actuels nourrissant notre jumelage.

Et la famille Mailander reviendra à Pouilly les 5-6 et 7 octobre prochains à l’occasion d’une rencontre un peu plus officielle entre les deux Comités de Jumelage.

A SAVOIR : il est possible que d’autres jumeaux soient encore de passage d’ici la mi-septembre. Habitants de Pouilly et son Canton, si vous repérez une voiture allemande dont la plaque d’immatriculation commence par les lettres ES (arrondissement d’Esslingen), des amis jumeaux sont peut-être de passage. Réservez-leur bon accueil ou, du moins, faites-leur un petit geste pour les encourager à faire halte souvent à Pouilly et dans le Canton! Faire halte… ?

Mais c’est bien sûr ! POUR MEMOIRE, souvenons-nous d’un ancien « slogan de Pouilly » que je lisais souvent à l’entrée de Pouilly alors que j’habitais ailleurs: « Ami, fais halte à Pouilly ! ». Juste un petit regret de la part de nos jumeaux : le camping de Pouilly, plus abordable financièrement pour les familles, a disparu !

(Annick Desbois, Présidente 2012 du Comité de jumelage Pouilly-Lenningen)

voir aussi: Pouilly-en-Auxois : des amitiés durables et succulentes (Le Bien Public – 28/08/2012)Les vacances sont propices aux déplacements informels entre Pouilly et Lenningen. Après des liens tissés grâce aux divers échanges associatifs, c’est aussi en privé que nos jumeaux prennent goût à la découverte de notre région et de ses habitants. Ils se mettent parfois spontanément en route vers leur ville jumelle puis, librement, ils reprennent parfois contact et sont accueillis avec grand plaisir dans les familles de Pouilly et son Canton. Ce fut le cas récemment pour plusieurs familles allemandes qui ont pu satisfaire leurs propres aspirations culturelles ou sportives avec tourisme et convivialité dans plusieurs foyers (cf P. Durante, A . Desbois et d’autres pas forcément « déclarés »).

Un exemple :

Quittant le hameau de Hochwang et un plateau celte réputé, le couple Diana et Roland Mailander, accompagné de ses quatre enfants, Laurenz, Tabata, Eveline et Elias a planté sa tente au camping de Panthier pour venir ensuite surprendre des Polliens. Souvenons-nous de cette famille venue il y a 5 ans lors de l’ultime échange de chorales (cf photo d’archives -automne 2007) ! Après un séjour professionnel au Mexique, ils ont mûri dans la fidélité à Pouilly et ont désormais rejoint les « Freunde der Partnerschaft »!

Voici immortalisé (photo de samedi 18-08-2012) l’un des moments forts liés aux nombreux et souvent discrets échanges à distance. Laurenz, qui a choisi d’apprendre le français, avait beaucoup parlé des Romains à la Realschule de Lenningen.  Il est donc aussi venu sur leurs traces, en famille, à Alesia, Autun et Bibracte. Gageons qu’il participera très bientôt aux échanges scolaires avec le collège de Pouilly. La famille a visité le château de Commarin avant d’entreprendre, à l’improviste,  avec des hôtes polliens, une autre forme de tourisme plus défoulant autour du Canal de Bourgogne et près de fontaines ou sources rafraîchissantes du secteur.

Comme dans toute rencontre, une soirée conviviale en famille française a ensuite permis d’échanger  quelques impressions avec de nouvelles pistes possibles dans la vie du jumelage. C’est ainsi que les « Alten Hasen » de Lenningen, les fameux routards expérimentés dans le  jumelage, peuvent être rassurés : les jeunes lapereaux allemands du jumelage gambadent déjà sur les voies de la diversité pour succéder à leurs aînés. Sur cette photo, les deux petites Mailander incarnent spontanément les abeilles ouvrières butinant habituellement les fleurs du Sedum Spectabile (la« Succulente » devenue plante officielle du jumelage en 2008). Eveline et Tabata ont alors pu vérifier que le specimen de Sedum Telephium offert  en 2009 par les « Amis du jumelage » à Lenningen (lors du 20+1e anniversaire) est bien resté un témoin aussi vivace, aussi respectable et donc aussi protégé que l’amitié entre Lenningen et Pouilly.

 

Plante authentiquement durable (on peut le constater par cette chaleur du mois d’août !), le sedum est économique et bien résistant (comme nos pommes de terre !?)par temps de crise financière ou de canicule. Nos successeurs pourront au moins   s’en inspirer à l’avenir pour sélectionner, extraire et accommoder à leur façon  les divers sucs actuels nourrissant notre jumelage.

Et la famille Mailander reviendra à Pouilly les 5-6 et 7 octobre prochains  à l’occasion d’une rencontre un peu plus officielle entre les deux Comités de Jumelage.

A SAVOIR : il est possible que d’autres jumeaux soient encore de passage d’ici la mi-septembre. Habitants de Pouilly et son Canton,  si vous repérez une voiture allemande dont la plaque d’immatriculation commence par les lettres ES (arrondissement d’Esslingen), des amis jumeaux sont peut-être de passage. Réservez-leur bon accueil ou, du moins, faites-leur un petit geste pour les encourager à faire halte souvent à  Pouilly et dans le Canton! Faire halte… ?

Mais c’est bien sûr ! POUR MEMOIRE, souvenons-nous d’un ancien « slogan de Pouilly » que je lisais souvent à l’entrée de Pouilly alors que j’habitais ailleurs: « Ami, fais halte à Pouilly ! ». Juste  un petit regret de la part de nos jumeaux : le camping de Pouilly, plus abordable financièrement pour les familles, a disparu !

(Annick Desbois, Présidente 2012 du Comité de jumelage Pouilly-Lenningen)

voir aussi: Pouilly-en-Auxois : des amitiés durables et succulentes (Le Bien Public – 28/08/2012)

La tradition allemande de l’Arbre de Mai (Maibaum)La tradition allemande de l’Arbre de Mai (Maibaum)


 

Lenningen, notre commune jumelle, semble actuellement ne pas pratiquer cette tradition maintenue dans d’autres communes du Baden-Würtemberg (Biberach…).La tradition de l’Arbre de Mai (Maibaum) remonterait aux Celtes qui ont peuplé la Bavière, région allemande où cette tradition persiste. Mais les Celtes ont aussi laissé de nombreuses traces tout près de Lenningen. Les Celtes célébraient ainsi le début de l’été en érigeant un arbre autour duquel ils dansaient pour chasser les mauvais esprits. Il faut que l’arbre de mai soit érigé le 1er Mai avant midi!

La danse de mai (Maitanz)

On danse pendant la nuit du 30 avril au 1er Mai qui précède l’érection de l’arbre, c’est la fameuse Nuit de Walpurgis. Après l’érection du mât, on danse à nouveau autour du mât érigé. Ces danses traditionnelles saluent l’arrivée du printemps et expriment l’allégresse et la joie de vivre. Les discothèques et les clubs proposent maintenant des soirées à thème le 30 avril en organisant des soirées de réveillon pour attendre l’arrivée du mois de mai: Tanz in den Mai.
 


Utile à savoir:

Le mât de mai représente aussi l’honneur de la commune et de sa communauté. Il est parfois l’occasion de compétitions entre les villages bavarois, qui rivalisent d’ingéniosité et d’efforts pour créer le plus grand et le plus bel arbre : record détenu par la commune d’Eicherloh avec un arbre de 50,35 m de long pour un poids de 14 tonnes mis en place en 2005.

L’année de l’érection du mât de mai, le tronc de l’arbre est laissé nu et décoré d’une simple couronne en branches de sapin placée à son sommet.

Une fois l’arbre prêt, et l’heure de la cérémonie arrivée, les hommes de la commune doivent se préparer à installer le mât au centre du village, souvent sur la place principale. C’est l’occasion de faire la fête, au son de la fanfare et les groupes folkloriques sont présents pour accompagner cette cérémonie, et encourager les hommes qui devront unir tous leurs efforts pour dresser le mât.

Le mât est traditionnellement hissé à la verticale avec de longues perches, mais le règlement communal de Munich interdit la méthode traditionnelle. Il exige l’usage d’une grue, pour raisons de sécurité. L’érection traditionnelle du mât est une véritable épreuve de force qui requiert puissance, savoir-faire et précision, et dure souvent près de deux heures. Tout est fait manuellement sous les ordres d’un chef attentif qui veille à la réussite de l’épreuve en toute sécurité. Devant une telle entreprise, on comprend que le mât de mai soit conservé en l’état, en général cinq ans, et au moins trois ans.

La deuxième année, seulement, le tronc d’arbre est peint aux couleurs bavaroises (bandes blanches et bleues en spirales). Bien souvent on place, tout le long du mât, des panneaux de figurines représentant les différents corps de métiers, comme le cordonnier, le ramoneur, le menuisier, le charpentier, etc.

Aujourd’hui, les règlements imposent que les Arbres de mai soient soumis à un contrôle technique annuel (stabilité) et qu’ils ne restent pas en place plus de cinq ans. L’arbre qui a fait son temps est alors débité et ses morceaux sont mis aux enchères.

La fête de l’arbre de Mai, lointaine tradition celte adoptée et adaptée en Europe.

Dans la nuit du 30 avril au 1er mai, les jeunes gens des villages se réunissaient et s’activaient pour préparer la fête du printemps. Ils devaient couper un arbre, ne conserver à son extrémité que quelques branches garnies de feuilles puis le dresser devant l’église ou sur la place du village, après l’avoir décoré de rubans et de petits drapeaux et après avoir fixé à son sommet une couronne confectionnée de feuilles et de fleurs. Dans certaines régions françaises on attendait que l’arbre de mai coupé et dressé se dessèche sur place jusqu’à la fin juin afin de l’utiliser ensuite pour allumer les feux de la St Jean, occasion d’une nouvelle réjouissance.
L’arbre de mai est en quelque sorte l’équivalent printanier du sapin de Noël. Il est le symbole de la vie et la couronne, par sa forme circulaire, symbolise une année, c’est-à-dire les quatre saisons avec l’éternel retour du cycle de la vie. On le plante souvent près d’une fontaine.
Il est intéressant de noter que le nom de mai dérive du nom de Maia, déesse de la fertilité. La fête de l’arbre de mai est une fête dédiée aussi à la fertilité. On y retrouve tous les symboles de la naissance.
 
 


Des activités franco-allemandes possibles.

Des communes françaises souvent jumelées avec des communes allemandes se prêtent aussi à la tradition de l’arbre de mai, tout en l’adaptant pour une animation populaire. Voici plusieurs exemples :

Chaque année, le samedi précédent le 1er dimanche de mai, l’arbre de mai est planté sur la place près du puits par les jeunes hommes locronanais atteignant leur majorité dans l’année. Chaque année, l’arbre planté est un hêtre, symbole du réveil de la nature en raison de la précocité de l’apparition de ses feuilles.
Pour ce faire, c’est en observant bien leurs feuilles qu’on ne confond pas le hêtre avec le charme car « hêtre à poils, charme à dents ».

Une variante de ces festivités consistait autrefois à planter durablement un jeune arbre avec ses racines au lieu d’en couper un pour le dresser provisoirement sur le lieu des réjouissances.


 

Lenningen, notre commune jumelle, semble actuellement ne pas pratiquer cette tradition maintenue dans d’autres communes du Baden-Würtemberg (Biberach…).La tradition de l’Arbre de Mai (Maibaum) remonterait aux Celtes qui ont peuplé la Bavière, région allemande où cette tradition persiste. Mais les Celtes ont aussi laissé de nombreuses traces tout près de Lenningen. Les Celtes célébraient ainsi le début de l’été en érigeant un arbre autour duquel ils dansaient pour chasser les mauvais esprits. Il faut que l’arbre de mai soit érigé le 1er Mai avant midi!

La danse de mai (Maitanz)

On danse pendant la nuit du 30 avril au 1er Mai qui précède l’érection de l’arbre, c’est la fameuse Nuit de Walpurgis. Après l’érection du mât, on danse à nouveau autour du mât érigé. Ces danses traditionnelles saluent l’arrivée du printemps et expriment l’allégresse et la joie de vivre. Les discothèques et les clubs proposent maintenant des soirées à thème le 30 avril en organisant des soirées de réveillon pour attendre l’arrivée du mois de mai: Tanz in den Mai.
 


Utile à savoir:

Le mât de mai représente aussi l’honneur de la commune et de sa communauté. Il est parfois l’occasion de compétitions entre les villages bavarois, qui rivalisent d’ingéniosité et d’efforts pour créer le plus grand et le plus bel arbre : record détenu par la commune d’Eicherloh avec un arbre de 50,35 m de long pour un poids de 14 tonnes mis en place en 2005.

L’année de l’érection du mât de mai, le tronc de l’arbre est laissé nu et décoré d’une simple couronne en branches de sapin placée à son sommet.

Une fois l’arbre prêt, et l’heure de la cérémonie arrivée, les hommes de la commune doivent se préparer à installer le mât au centre du village, souvent sur la place principale. C’est l’occasion de faire la fête, au son de la fanfare et les groupes folkloriques sont présents pour accompagner cette cérémonie, et encourager les hommes qui devront unir tous leurs efforts pour dresser le mât.

Le mât est traditionnellement hissé à la verticale avec de longues perches, mais le règlement communal de Munich interdit la méthode traditionnelle. Il exige l’usage d’une grue, pour raisons de sécurité. L’érection traditionnelle du mât est une véritable épreuve de force qui requiert puissance, savoir-faire et précision, et dure souvent près de deux heures. Tout est fait manuellement sous les ordres d’un chef attentif qui veille à la réussite de l’épreuve en toute sécurité. Devant une telle entreprise, on comprend que le mât de mai soit conservé en l’état, en général cinq ans, et au moins trois ans.

La deuxième année, seulement, le tronc d’arbre est peint aux couleurs bavaroises (bandes blanches et bleues en spirales). Bien souvent on place, tout le long du mât, des panneaux de figurines représentant les différents corps de métiers, comme le cordonnier, le ramoneur, le menuisier, le charpentier, etc.

Aujourd’hui, les règlements imposent que les Arbres de mai soient soumis à un contrôle technique annuel (stabilité) et qu’ils ne restent pas en place plus de cinq ans. L’arbre qui a fait son temps est alors débité et ses morceaux sont mis aux enchères.

La fête de l’arbre de Mai, lointaine tradition celte adoptée et adaptée en Europe.

Dans la nuit du 30 avril au 1er mai, les jeunes gens des villages se réunissaient et s’activaient pour préparer la fête du printemps. Ils devaient couper un arbre, ne conserver à son extrémité que quelques branches garnies de feuilles puis le dresser devant l’église ou sur la place du village, après l’avoir décoré de rubans et de petits drapeaux et après avoir fixé à son sommet une couronne confectionnée de feuilles et de fleurs. Dans certaines régions françaises on attendait que l’arbre de mai coupé et dressé se dessèche sur place jusqu’à la fin juin afin de l’utiliser ensuite pour allumer les feux de la St Jean, occasion d’une nouvelle réjouissance.
L’arbre de mai est en quelque sorte l’équivalent printanier du sapin de Noël. Il est le symbole de la vie et la couronne, par sa forme circulaire, symbolise une année, c’est-à-dire les quatre saisons avec l’éternel retour du cycle de la vie. On le plante souvent près d’une fontaine.
Il est intéressant de noter que le nom de mai dérive du nom de Maia, déesse de la fertilité. La fête de l’arbre de mai est une fête dédiée aussi à la fertilité. On y retrouve tous les symboles de la naissance.
 
 


Des activités franco-allemandes possibles.

Des communes françaises souvent jumelées avec des communes allemandes se prêtent aussi à la tradition de l’arbre de mai, tout en l’adaptant pour une animation populaire. Voici plusieurs exemples :

Chaque année, le samedi précédent le 1er dimanche de mai, l’arbre de mai est planté sur la place près du puits par les jeunes hommes locronanais atteignant leur majorité dans l’année. Chaque année, l’arbre planté est un hêtre, symbole du réveil de la nature en raison de la précocité de l’apparition de ses feuilles.
Pour ce faire, c’est en observant bien leurs feuilles qu’on ne confond pas le hêtre avec le charme car « hêtre à poils, charme à dents ».

Une variante de ces festivités consistait autrefois à planter durablement un jeune arbre avec ses racines au lieu d’en couper un pour le dresser provisoirement sur le lieu des réjouissances.

Apprendre l’allemand aujourd’hui. Mais pour quoi faire ?Apprendre l’allemand aujourd’hui. Mais pour quoi faire ?

Cette question est légitime. Pourquoi diable apprendre l’allemand dans un monde globalisé ? Et de plus l’allemand, langue réputée difficile.

L’anglais est devenu incontournable si l’on veut avoir une chance dans ce monde de l’emploi déjà morose, alors l’allemand…

Oui, c’est juste, l’anglais est une langue incontournable qu’on le veuille ou non. Mais nos enfants n’apprendront pas qu’une seule langue mais deux. L’anglais et … pourquoi pas l’allemand. Et pourquoi pas inversement l’Allemand et l’Anglais …

Idée saugrenue? Pas en phase avec la réalité économique ? Ou encore poussée par des considérations germanophiles !

Peut-être pas….

 

Idée saugrenue

L’anglais puise ses racines dans des langues germaniques. Les Angles et les Saxons de culture germanique sont partis conquérir la Grande-Bretagne il y a fort longtemps. C’est pour cela que l’on parle d’anglo-saxons pour évoquer les anglais. Bien sûr, la langue de Shakespeare a connu plusieurs mutations pour donner la forme contemporaine. Des similitudes persistent dans le vocabulaire et la grammaire des deux langues. La langue allemande est pourtant plus complexe mais suit une logique souvent identique. Voir Histoire de la langue anglaise
 

Qui peut le plus, peut le moins ! L’allemand avant l’anglais, pas si bête que cela !

 

Français Anglais Allemand
cheveux hair Haar
nez nose Nase
venir come kommen
main hand Hand
maison house Haus
ours bear Bär

 
 
pas en phase avec la réalité économique

Selon les derniers chiffres connus de 2011, l’Allemagne est le premier partenaire commercial de la France. Notre pays est le 1er client et le 3ème fournisseur de l’Allemagne. A titre de comparaison, en 2011, les trois principaux clients de l’Allemagne étaient la France (101,6 milliards d’euros), les États-Unis (73,7 milliards) et les Pays-Bas (69,3 milliards). Les exportations allemandes en France ont augmenté de 12 %, les importations de France de 7,6 %. Et avec 116 projets annoncés en 2009, l’Allemagne est devenue le premier pays investisseur en France, à l’origine de 18 % des projets, devançant les États-Unis.
Quelques 1600 entreprises françaises sont présentes en Allemagne contre 1670 entreprises allemandes en France.
Voir des entreprises françaises en Allemagne et allemandes en France

C’est dire que les entreprises tant françaises qu’allemandes sont friandes de compétences linguistiques franco-allemandes.

Mais nous pourrions également évoquer les structures de concertation intergouvernementales sans équivalent entre la France et l’Allemagne tant au sein que en dehors de l’Union Européenne. Avec quel autre pays une telle concertation sur des questions économiques, diplomatiques et culturelles existe ? Et que dire des réseaux éducatifs présents tant en France qu’en Allemagne tel que fPlusd ?
 
Alors l’Allemand pas en phase avec les réalités économiques ?
 
 
Considérations germanophiles

Peut-être bien, certainement même provenant d’un membre d’un comité de jumelage … mais c’est notre engagement au sein du comité de jumelage de Pouilly en Auxois-Lenningen que de promouvoir les échanges entre nos deux pays. Engagement ne veut pas dire aveuglement ! Des difficultés existent, perdurent et se développent même, surtout en ces temps d’incertitude où la frontière entre partenaires et concurrents semble parfois trouble…
Mais certaines difficultés s’estompent, se changent en opportunité ou simplement disparaissent. Demandez à nos ainés ! Que de chemin parcouru…
La réalité économique décrite précédemment le prouve. L’engagement de nos pays au sein de l’Europe matérialise cette promesse d’un monde meilleur, de partage, d’amitié sans conflit armé et plus largement avec moins de conflit … ou tout du moins, matérialise cette volonté (nous restons humains).
 
Alors oui, ces considérations sont germanophiles et rejoignent les considérations francophiles de nos jumeaux d’Outre-Rhin. Apprendre à connaitre et accepter l’autre est toujours plus difficile mais tellement plus enrichissant !

Cette question est légitime. Pourquoi diable apprendre l’allemand dans un monde globalisé ? Et de plus l’allemand, langue réputée difficile.

L’anglais est devenu incontournable si l’on veut avoir une chance dans ce monde de l’emploi déjà morose, alors l’allemand…

Oui, c’est juste, l’anglais est une langue incontournable qu’on le veuille ou non. Mais nos enfants n’apprendront pas qu’une seule langue mais deux. L’anglais et … pourquoi pas l’allemand. Et pourquoi pas inversement l’Allemand et l’Anglais …

Idée saugrenue? Pas en phase avec la réalité économique ? Ou encore poussée par des considérations germanophiles !

Peut-être pas….

 

Idée saugrenue

L’anglais puise ses racines dans des langues germaniques. Les Angles et les Saxons de culture germanique sont partis conquérir la Grande-Bretagne il y a fort longtemps. C’est pour cela que l’on parle d’anglo-saxons pour évoquer les anglais. Bien sûr, la langue de Shakespeare a connu plusieurs mutations pour donner la forme contemporaine. Des similitudes persistent dans le vocabulaire et la grammaire des deux langues. La langue allemande est pourtant plus complexe mais suit une logique souvent identique. Voir Histoire de la langue anglaise
 

Qui peut le plus, peut le moins ! L’allemand avant l’anglais, pas si bête que cela !

 

Français Anglais Allemand
cheveux hair Haar
nez nose Nase
venir come kommen
main hand Hand
maison house Haus
ours bear Bär

 
 
pas en phase avec la réalité économique

Selon les derniers chiffres connus de 2011, l’Allemagne est le premier partenaire commercial de la France. Notre pays est le 1er client et le 3ème fournisseur de l’Allemagne. A titre de comparaison, en 2011, les trois principaux clients de l’Allemagne étaient la France (101,6 milliards d’euros), les États-Unis (73,7 milliards) et les Pays-Bas (69,3 milliards). Les exportations allemandes en France ont augmenté de 12 %, les importations de France de 7,6 %. Et avec 116 projets annoncés en 2009, l’Allemagne est devenue le premier pays investisseur en France, à l’origine de 18 % des projets, devançant les États-Unis.
Quelques 1600 entreprises françaises sont présentes en Allemagne contre 1670 entreprises allemandes en France.
Voir des entreprises françaises en Allemagne et allemandes en France

C’est dire que les entreprises tant françaises qu’allemandes sont friandes de compétences linguistiques franco-allemandes.

Mais nous pourrions également évoquer les structures de concertation intergouvernementales sans équivalent entre la France et l’Allemagne tant au sein que en dehors de l’Union Européenne. Avec quel autre pays une telle concertation sur des questions économiques, diplomatiques et culturelles existe ? Et que dire des réseaux éducatifs présents tant en France qu’en Allemagne tel que fPlusd ?
 
Alors l’Allemand pas en phase avec les réalités économiques ?
 
 
Considérations germanophiles

Peut-être bien, certainement même provenant d’un membre d’un comité de jumelage … mais c’est notre engagement au sein du comité de jumelage de Pouilly en Auxois-Lenningen que de promouvoir les échanges entre nos deux pays. Engagement ne veut pas dire aveuglement ! Des difficultés existent, perdurent et se développent même, surtout en ces temps d’incertitude où la frontière entre partenaires et concurrents semble parfois trouble…
Mais certaines difficultés s’estompent, se changent en opportunité ou simplement disparaissent. Demandez à nos ainés ! Que de chemin parcouru…
La réalité économique décrite précédemment le prouve. L’engagement de nos pays au sein de l’Europe matérialise cette promesse d’un monde meilleur, de partage, d’amitié sans conflit armé et plus largement avec moins de conflit … ou tout du moins, matérialise cette volonté (nous restons humains).
 
Alors oui, ces considérations sont germanophiles et rejoignent les considérations francophiles de nos jumeaux d’Outre-Rhin. Apprendre à connaitre et accepter l’autre est toujours plus difficile mais tellement plus enrichissant !

Le MaiweinLe Maiwein

Si on était à Lenningen en ce moment ? On pourrait peut-être déguster

le vin de mai, le Maiwein.

Cette coutume allemande est bien implantée et tous les ans, en Allemagne, on boit ce breuvage printanier.
Il s’agit de prendre du vin blanc sec et de le mélanger à une plante que l’on trouve dans les bois : l’aspérule odorante. Recherchons- la dans la Nature!

Pour 1 litre de vin blanc sec
3 tiges flétries d’Aspérule odorante
2 tranches d’un centimètre d orange
6 morceaux de sucre
1 verre de Cognac

Dans un pot en grès, mettre les ingrédients ci dessus, et y verser le vin blanc.  Mélanger le tout et laisser macérer 3 à 4 jours. Filtrer sur papier et mettre en bouteilles.

Ce vin se boit après 2 heures passées au réfrigérateur.
Cette boisson est réputée pour être digestive et diurétique

mais elle ne se conserve pas. Donc à boire très vite sans en abuser car l’abus d’alcool est dangereux pour notre santé et celle du Jumelage.

A SAVOIR
Le Comité de jumelage Pouilly-Lenningen est preneur d’autres variantes de cette recette allemande traditionnelle ! N’hésitez pas à nous les transmettre car, en dehors de nos rencontres ou réunions, c’est en permanence que le jumelage vit avec tous ces petits échanges ponctuels qui maintiennent la  compréhension entre les uns et les autres.

Si on était à Lenningen en ce moment ? On pourrait peut-être déguster

le vin de mai, le Maiwein.

Cette coutume allemande est bien implantée et tous les ans, en Allemagne, on boit ce breuvage printanier.
Il s’agit de prendre du vin blanc sec et de le mélanger à une plante que l’on trouve dans les bois : l’aspérule odorante. Recherchons- la dans la Nature!

Pour 1 litre de vin blanc sec
3 tiges flétries d’Aspérule odorante
2 tranches d’un centimètre d orange
6 morceaux de sucre
1 verre de Cognac

Dans un pot en grès, mettre les ingrédients ci dessus, et y verser le vin blanc.  Mélanger le tout et laisser macérer 3 à 4 jours. Filtrer sur papier et mettre en bouteilles.

Ce vin se boit après 2 heures passées au réfrigérateur.
Cette boisson est réputée pour être digestive et diurétique

mais elle ne se conserve pas. Donc à boire très vite sans en abuser car l’abus d’alcool est dangereux pour notre santé et celle du Jumelage.

A SAVOIR
Le Comité de jumelage Pouilly-Lenningen est preneur d’autres variantes de cette recette allemande traditionnelle ! N’hésitez pas à nous les transmettre car, en dehors de nos rencontres ou réunions, c’est en permanence que le jumelage vit avec tous ces petits échanges ponctuels qui maintiennent la  compréhension entre les uns et les autres.

Joli mois de mai français : en BourgogneJoli mois de mai français : en Bourgogne

C’est le mois de l’allégresse chez les jeunes, avec quelques usages locaux qui, actuellement , ne relèvent souvent plus que de souvenirs. Ces usages sont différents de ceux qu’on présentera ultérieurement chez nos jumeaux. L’intéressant « Arbre de Mai » allemand et d’autres traditions se rapprochent d’usages d’autres régions françaises ou, au moins, de traditions bourguignonnes du Mâconnais.
 

Au début du 19e siècle, on célébrait la fête de « l’épousée de mai » dans la côte bourguignonne méridionale. C’est ainsi que le 1er dimanche de mai, un cortège de petites filles escortait joyeusement une fillette vêtue de blanc et couronnée d’églantines qui allait porter et souhaiter du bonheur dans chaque foyer du village. Actuellement, on s’offre toujours un brin de muguet porte-bonheur, parfois facilement acheté auprès de vendeurs éphémères qui fleurissent à cette occasion.
 

Le mois des Myosotis ( Vergissmeinnicht = ne m’oublie pas !). Le nom allemand de cette fleur symbolise bien partout le mois des déclarations d’amour peut-être fragiles.
 

Tentez l’expérience ! Cueillez des tiges de myosotis, prenez une assiette creuse, disposez les myosotis en auréole, calez le tout avec une pierre plate et recouvrez de mousse humide. Surveillez votre assiette pour vérifier si vos myosotis vous oublient ou si c’est vous qui les oubliez.

 
Mai était aussi le mois des fiançailles et l’occasion de laisser parler les cœurs avec des fleurs : le bleuet pour dire la douceur et la gentillesse de la jeune fille, le trèfle incarnat pour louer la beauté de l’élue. Les graines du gui étaient chargées des premiers aveux. Un bouquet de raiponces symbolisait une tendre prière silencieuse envers la Belle courtisée.

Les garçons déclaraient leur amour au 1er Mai et c’était l’occasion de danses, de rondes, de quêtes et de chansons. En Bourgogne, dans la nuit du 30 avril au 1er Mai, traditionnellement, les jeunes célibataires suspendent de grandes branches de charme à la fenêtre ou à la porte de l’aimée. Le feuillage peut aussi être paré de fleurs et de rubans. C’est « le Mai » traditionnel. La jeune fille qui doit se marier dans l’année reçoit du cerisier fleuri.
Les mais une tradition pour les célibataires dans la nuit du 30 avril au 1er mai
En Allemagne, on attribuait un pouvoir fertilisant à l’arbre de mai où on l’érigeait à la porte des étables afin d’assurer une production de lait abondante.

Mais, souvent, le 1er Mai pouvait être l’occasion de moqueries verdoyantes : par exemple, la branche de sapin ou d’épines ou bien un bouquet de chardons, de houx et d’ortie signifiaient « fâcheuse réputation de fille » et « mauvais caractère ».

Le dimanche suivant le 1er Mai, les garçons passaient « arroser les Mais » c’est-à-dire se faire payer à boire par les parents de la jeune fille. Quand les jeunes filles n’arrosaient pas « les Mais », elles risquaient d’être mal jugées par les garçons qui, alors, les « laissaient sécher ».

Joyeux charivari du 1er Mai en Auxois. On le constate encore de nos jours avec quelques risques de débordements. Pour tous les habitants, les garçons en émoi voulaient marquer joyeusement leur passage. Ils ramassaient ainsi tout ce qui était en désordre dans les rues du village : instruments agricoles, pots, outils, volets ouverts. Ils regroupaient tout cela sur la place du village, obligeant les propriétaires à venir récupérer leur bien. Certains voyaient leur porte de grange ou d’entrée bloquée par un engin agricole ou par un mur éphémère monté à la hâte (Cf article de presse du BP à Pouilly-en-Auxois en mai 2011).C’est le mois de l’allégresse chez les jeunes, avec quelques usages locaux qui, actuellement , ne relèvent souvent plus que de souvenirs. Ces usages sont différents de ceux qu’on présentera ultérieurement chez nos jumeaux. L’intéressant « Arbre de Mai » allemand et d’autres traditions se rapprochent d’usages d’autres régions françaises ou, au moins, de traditions bourguignonnes du Mâconnais.
 

Au début du 19e siècle, on célébrait la fête de « l’épousée de mai » dans la côte bourguignonne méridionale. C’est ainsi que le 1er dimanche de mai, un cortège de petites filles escortait joyeusement une fillette vêtue de blanc et couronnée d’églantines qui allait porter et souhaiter du bonheur dans chaque foyer du village. Actuellement, on s’offre toujours un brin de muguet porte-bonheur, parfois facilement acheté auprès de vendeurs éphémères qui fleurissent à cette occasion.
 

Le mois des Myosotis ( Vergissmeinnicht = ne m’oublie pas !). Le nom allemand de cette fleur symbolise bien partout le mois des déclarations d’amour peut-être fragiles.
 

Tentez l’expérience ! Cueillez des tiges de myosotis, prenez une assiette creuse, disposez les myosotis en auréole, calez le tout avec une pierre plate et recouvrez de mousse humide. Surveillez votre assiette pour vérifier si vos myosotis vous oublient ou si c’est vous qui les oubliez.

 
Mai était aussi le mois des fiançailles et l’occasion de laisser parler les cœurs avec des fleurs : le bleuet pour dire la douceur et la gentillesse de la jeune fille, le trèfle incarnat pour louer la beauté de l’élue. Les graines du gui étaient chargées des premiers aveux. Un bouquet de raiponces symbolisait une tendre prière silencieuse envers la Belle courtisée.

Les garçons déclaraient leur amour au 1er Mai et c’était l’occasion de danses, de rondes, de quêtes et de chansons. En Bourgogne, dans la nuit du 30 avril au 1er Mai, traditionnellement, les jeunes célibataires suspendent de grandes branches de charme à la fenêtre ou à la porte de l’aimée. Le feuillage peut aussi être paré de fleurs et de rubans. C’est « le Mai » traditionnel. La jeune fille qui doit se marier dans l’année reçoit du cerisier fleuri.
Les mais une tradition pour les célibataires dans la nuit du 30 avril au 1er mai
En Allemagne, on attribuait un pouvoir fertilisant à l’arbre de mai où on l’érigeait à la porte des étables afin d’assurer une production de lait abondante.

Mais, souvent, le 1er Mai pouvait être l’occasion de moqueries verdoyantes : par exemple, la branche de sapin ou d’épines ou bien un bouquet de chardons, de houx et d’ortie signifiaient « fâcheuse réputation de fille » et « mauvais caractère ».

Le dimanche suivant le 1er Mai, les garçons passaient « arroser les Mais » c’est-à-dire se faire payer à boire par les parents de la jeune fille. Quand les jeunes filles n’arrosaient pas « les Mais », elles risquaient d’être mal jugées par les garçons qui, alors, les « laissaient sécher ».

Joyeux charivari du 1er Mai en Auxois. On le constate encore de nos jours avec quelques risques de débordements. Pour tous les habitants, les garçons en émoi voulaient marquer joyeusement leur passage. Ils ramassaient ainsi tout ce qui était en désordre dans les rues du village : instruments agricoles, pots, outils, volets ouverts. Ils regroupaient tout cela sur la place du village, obligeant les propriétaires à venir récupérer leur bien. Certains voyaient leur porte de grange ou d’entrée bloquée par un engin agricole ou par un mur éphémère monté à la hâte (Cf article de presse du BP à Pouilly-en-Auxois en mai 2011).

Lapins du jumelage : Fécondation « in papier » pour une naissance « in tissu »Lapins du jumelage : Fécondation « in papier » pour une naissance « in tissu »

On se souvient du « Poisson d’avril 2012» du site internet du Comité de Jumelage. Les « Alten Hasen » du Canton de Pouilly y étaient priés de se transformer en « lapines ». Tout cela afin de trouver de nouvelles familles volontaires pour accueillir les nouveaux jumeaux annoncés de Lenningen en 2013.

Une chose est bien vraie : nous cherchons réellement des nouveaux jumeaux volontaires à Pouilly ou dans le Canton pour les 10-11 et 12 mai 2013 , lors du 25e Anniversaire de notre jumelage!

Dès Pâques, nos vieux lapins expérimentés se sont donc piqués au jeu. Ils se sont effectivement mis au travail. Il fallait s’y prendre à l’avance pour que, blottis dans leur terrier, de jeunes lapereaux se sentent un jour prêts à devenir hôtes. Dès le départ, tous les lapins franco-allemands expérimentés se sont engagés à guider les pas de tous les jeunes petits lapins qui, avec leurs parents, seront pleins de bonne volonté franco-allemande.

En illustration de ce travail, les images suivantes sont dues aux éminents talents de fécondation et de naissance « in papier » ou « in-tissu » possédés par Nicole Tanchot, notre Hase couturière expérimentée. Nous lui devions déjà notre Sorcière Grandhexa, notre Loup, nos trois petits cochons et bien d’autres réalisations échelonnées dans la vie du jumelage. Nous la retrouvons encore en 2012, fidèle à son poste.

Et voilà le résultat !

>

Lapine française expérimentée Lapin allemand expérimenté lapereau confirmé et lauréat dans sa formation européenne

A partir de ces images, nous vous proposons tout simplement d’imaginer une gentille histoire franco-allemande pour que l’amitié Pouilly-Lenningen s’affirme encore mieux

et pour qu’elle puisse être immortalisée en 2013 aussi bien que
ces 3 petits lapins symboliques.

A savoir pour tous ceux qui voudraient imiter N. Tanchot, notre Dame Hase.
Ses conseils techniques « in tissu » ont été enregistrés et sont aimablement mis à votre disposition.
N’hésitez pas à nous faire des suggestions respectueuses pour la vie de notre jumelage à partir de ce thème amical!

Fiches :
1) Patron pour la lapine française.
2) Patron pour le lapin allemand.
3) Patron pour le lapereau franco-allemand.
4) Fiche technique pour le lapereau franco-allemand (comme pour toute naissance in vitro, c’est toujours un peu compliqué !).
Pardon à l’Editeur de base du document 4 qui a servi d’inspiration pour cette réalisation. Nous sommes dans l’incapacité de retrouver l’origine de ce document repéré une fois découpé. Si l’Editeur se reconnaît, merci à lui de s’identifier et nous le mentionnerons sur notre site en toute honnêteté.On se souvient du « Poisson d’avril 2012» du site internet du Comité de Jumelage. Les « Alten Hasen » du Canton de Pouilly y étaient priés de se transformer en « lapines ». Tout cela afin de trouver de nouvelles familles volontaires pour accueillir les nouveaux jumeaux annoncés de Lenningen en 2013.

Une chose est bien vraie : nous cherchons réellement des nouveaux jumeaux volontaires à Pouilly ou dans le Canton pour les 10-11 et 12 mai 2013 , lors du 25e Anniversaire de notre jumelage!

Dès Pâques, nos vieux lapins expérimentés se sont donc piqués au jeu. Ils se sont effectivement mis au travail. Il fallait s’y prendre à l’avance pour que, blottis dans leur terrier, de jeunes lapereaux se sentent un jour prêts à devenir hôtes. Dès le départ, tous les lapins franco-allemands expérimentés se sont engagés à guider les pas de tous les jeunes petits lapins qui, avec leurs parents, seront pleins de bonne volonté franco-allemande.

En illustration de ce travail, les images suivantes sont dues aux éminents talents de fécondation et de naissance « in papier » ou « in-tissu » possédés par Nicole Tanchot, notre Hase couturière expérimentée. Nous lui devions déjà notre Sorcière Grandhexa, notre Loup, nos trois petits cochons et bien d’autres réalisations échelonnées dans la vie du jumelage. Nous la retrouvons encore en 2012, fidèle à son poste.

Et voilà le résultat !

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Lapine française expérimentée Lapin allemand expérimenté lapereau confirmé et lauréat dans sa formation européenne

A partir de ces images, nous vous proposons tout simplement d’imaginer une gentille histoire franco-allemande pour que l’amitié Pouilly-Lenningen s’affirme encore mieux

et pour qu’elle puisse être immortalisée en 2013 aussi bien que
ces 3 petits lapins symboliques.

A savoir pour tous ceux qui voudraient imiter N. Tanchot, notre Dame Hase.
Ses conseils techniques « in tissu » ont été enregistrés et sont aimablement mis à votre disposition.
N’hésitez pas à nous faire des suggestions respectueuses pour la vie de notre jumelage à partir de ce thème amical!

Fiches :
1) Patron pour la lapine française.
2) Patron pour le lapin allemand.
3) Patron pour le lapereau franco-allemand.
4) Fiche technique pour le lapereau franco-allemand (comme pour toute naissance in vitro, c’est toujours un peu compliqué !).
Pardon à l’Editeur de base du document 4 qui a servi d’inspiration pour cette réalisation. Nous sommes dans l’incapacité de retrouver l’origine de ce document repéré une fois découpé. Si l’Editeur se reconnaît, merci à lui de s’identifier et nous le mentionnerons sur notre site en toute honnêteté.

2012 Jahr der Kartoffeln2012 Année de la pomme de terre

Cette année, le Comité de Jumelage a décidé de placer la pomme de terre au premier rang. Ce merveilleux légume, qui se découvre en une multitude de recettes et qui se conserve très bien au frais et à l’abri de la lumière, méritait avec respect d’être placé au devant de la scène durant l’année 2012.

C’est pourquoi, j’ai décidé de vous faire part de sa culture (aussi en images) au fil des saisons.

Cette année, le Comité de Jumelage a décidé de placer la pomme de terre au premier rang. Ce merveilleux légume, qui se découvre en une multitude de recettes et qui se conserve très bien au frais et à l’abri de la lumière, méritait avec respect d’être placé au devant de la scène durant l’année 2012.

C’est pourquoi, j’ai décidé de vous faire part de sa culture (aussi en images) au fil des saisons.

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Après des Rameaux le 1er avril, Joyeuses Pâques !Après des Rameaux le 1er avril, Joyeuses Pâques !

Amis du Jumelage,

votre clairvoyance vous a certainement fait comprendre que le cadeau de Pâques livré à Pouilly par le « fameux lapin » bienfaiteur de Lenningen n’était rien d’autre qu’un « Poisson d’Avril ». En effet, cette année, le jour des Rameaux tombait pile le 1er avril.

Le Comité de Jumelage remercie sincèrement les complices de ce petit canular intitulé « Pâques avant les Rameaux », plaisanterie sans grave conséquence sur notre vie quotidienne.

Pour se faire pardonner, notre association vous donne l’occasion d’admirer la magnifique fontaine de Pâques que nos jumeaux décorent chaque année à Lenningen. Vous pourrez d’ailleurs noter que le traditionnel mais toujours mystérieux lapin de Pâques allemand n’y est pas représenté. Pour les enfants, c’est une bonne occasion de rêver et d’imaginer à quoi il ressemble, ce lapin qui a reçu la même mission que nos cloches de Pâques françaises… (cf « le lapin de Pâques connaît le digicode »…)


Le Comité de Jumelage Pouilly en Auxois- LenningenAmis du Jumelage,

votre clairvoyance vous a certainement fait comprendre que le cadeau de Pâques livré à Pouilly par le « fameux lapin » bienfaiteur de Lenningen n’était rien d’autre qu’un « Poisson d’Avril ». En effet, cette année, le jour des Rameaux tombait pile le 1er avril.

Le Comité de Jumelage remercie sincèrement les complices de ce petit canular intitulé « Pâques avant les Rameaux », plaisanterie sans grave conséquence sur notre vie quotidienne.

Pour se faire pardonner, notre association vous donne l’occasion d’admirer la magnifique fontaine de Pâques que nos jumeaux décorent chaque année à Lenningen. Vous pourrez d’ailleurs noter que le traditionnel mais toujours mystérieux lapin de Pâques allemand n’y est pas représenté. Pour les enfants, c’est une bonne occasion de rêver et d’imaginer à quoi il ressemble, ce lapin qui a reçu la même mission que nos cloches de Pâques françaises… (cf « le lapin de Pâques connaît le digicode »…)


Le Comité de Jumelage Pouilly en Auxois- Lenningen

Avec le Jumelage, « Joyeuses Pâques avant les Rameaux ! »Avec le Jumelage, « Joyeuses Pâques avant les Rameaux ! »

Très respectueux, donc ne se comportant pas en « Chauds Lapins », tous les « Alten Hasen » de Lenningen (les vieux routiers du jumelage) restent de « fameux lapins » pour stimuler la vie amicale de notre jumelage! La meilleure preuve nous est arrivée ce samedi matin 31 mars 2012, veille des Rameaux !

Surprise pour un Pollien ! En quittant son restaurant très tard dans la nuit du 30 au 31 mars, le chef de « l’Hôtel de la Poste » a aperçu une étrange forme bien emballée mais accrochée à la balustrade de la Mairie de Pouilly avec une certaine ostentation. Heureusement, un message scellé d’un tampon de cire à l’effigie de Lenningen accompagnait l’objet mystérieux. Cela permit au restaurateur de commencer à en comprendre l’origine avant de contacter en hâte Madame le Maire plutôt que la Gendarmerie.

En effet, depuis Lenningen, « les Amis du Jumelage » avaient souhaité faire livrer à Pouilly un cadeau- surprise pour Pâques (occasion d’une nouvelle preuve de notre amitié). Selon la tradition allemande, après avoir délégué le plus sportif et le plus robuste de leurs « lapins », ils ont envoyé ce messager tout désigné pour parcourir à quatre pattes les pénibles 551km qui nous séparent. Mais, par précaution, ils ont voulu blinder leur animal face au Loup, au Renard ou aux obstacles de tous poils. Nos Amis allemands s’y étaient donc pris très à l’avance. Et leur messager nocturne (invisible et déjà reparti, comme d’habitude) était arrivé une bonne semaine avant le jour souhaité! Bien en avance sur la date de Pâques, afin de célébrer une belle tradition pascale, Lenningen n’avait surtout pas voulu risquer de « poser un lapin » à tous ses amis de Pouilly.

Fort heureuse en apprenant cette sympathique initiative de notre ville jumelle, Madame le Maire a tout de suite pensé qu’il fallait aussitôt faire profiter tous les Polliens de ce magnifique cadeau pascal livré à Pouilly par le traditionnel lapin allemand. La Mairie de Pouilly étant fermée le samedi et le dimanche, on pourra donc admirer, palper ou caresser ce magnifique présent à l’entrée du restaurant de l’Hôtel de la Poste, partenaire tout désigné dans ce nouvel échange d’initiatives.

Exceptionnellement, le dimanche des Rameaux, à midi, l’objet mystérieux sera néanmoins transporté à la salle polyvalente à l’occasion du repas cantonal annuel des « Cheveux Blancs » ; une faveur pour nos aînés !

De son côté, reconnaissant pour ce geste de nos jumeaux, le Comité de Jumelage de Pouilly va consulter l’équipe française de tous ses adhérents. Il va la prier de tout faire pour se transformer en « lapine » afin de faire naître dans le Canton de Pouilly de nouvelles familles amies des nouvelles familles de Lenningen qui demandent à s’impliquer dans le jumelage. (April ! April ! Aprilscherz !)

NB : une photo du cadeau de Pâques s’affichera sur www.pouillyenauxoislenningen.fr pour le 8 avril, date officielle de Pâques, à l’attention de tous nos fidèles lecteurs et amis qui n’auront pas pu se déplacer à Pouilly.
Très respectueux, donc ne se comportant pas en « Chauds Lapins », tous les « Alten Hasen » de Lenningen (les vieux routiers du jumelage) restent de « fameux lapins » pour stimuler la vie amicale de notre jumelage! La meilleure preuve nous est arrivée ce samedi matin 31 mars 2012, veille des Rameaux !

Surprise pour un Pollien ! En quittant son restaurant très tard dans la nuit du 30 au 31 mars, le chef de « l’Hôtel de la Poste » a aperçu une étrange forme bien emballée mais accrochée à la balustrade de la Mairie de Pouilly avec une certaine ostentation. Heureusement, un message scellé d’un tampon de cire à l’effigie de Lenningen accompagnait l’objet mystérieux. Cela permit au restaurateur de commencer à en comprendre l’origine avant de contacter en hâte Madame le Maire plutôt que la Gendarmerie.

En effet, depuis Lenningen, « les Amis du Jumelage » avaient souhaité faire livrer à Pouilly un cadeau- surprise pour Pâques (occasion d’une nouvelle preuve de notre amitié). Selon la tradition allemande, après avoir délégué le plus sportif et le plus robuste de leurs « lapins », ils ont envoyé ce messager tout désigné pour parcourir à quatre pattes les pénibles 551km qui nous séparent. Mais, par précaution, ils ont voulu blinder leur animal face au Loup, au Renard ou aux obstacles de tous poils. Nos Amis allemands s’y étaient donc pris très à l’avance. Et leur messager nocturne (invisible et déjà reparti, comme d’habitude) était arrivé une bonne semaine avant le jour souhaité! Bien en avance sur la date de Pâques, afin de célébrer une belle tradition pascale, Lenningen n’avait surtout pas voulu risquer de « poser un lapin » à tous ses amis de Pouilly.

Fort heureuse en apprenant cette sympathique initiative de notre ville jumelle, Madame le Maire a tout de suite pensé qu’il fallait aussitôt faire profiter tous les Polliens de ce magnifique cadeau pascal livré à Pouilly par le traditionnel lapin allemand. La Mairie de Pouilly étant fermée le samedi et le dimanche, on pourra donc admirer, palper ou caresser ce magnifique présent à l’entrée du restaurant de l’Hôtel de la Poste, partenaire tout désigné dans ce nouvel échange d’initiatives.

Exceptionnellement, le dimanche des Rameaux, à midi, l’objet mystérieux sera néanmoins transporté à la salle polyvalente à l’occasion du repas cantonal annuel des « Cheveux Blancs » ; une faveur pour nos aînés !

De son côté, reconnaissant pour ce geste de nos jumeaux, le Comité de Jumelage de Pouilly va consulter l’équipe française de tous ses adhérents. Il va la prier de tout faire pour se transformer en « lapine » afin de faire naître dans le Canton de Pouilly de nouvelles familles amies des nouvelles familles de Lenningen qui demandent à s’impliquer dans le jumelage. (April ! April ! Aprilscherz !)

NB : une photo du cadeau de Pâques s’affichera sur www.pouillyenauxoislenningen.fr pour le 8 avril, date officielle de Pâques, à l’attention de tous nos fidèles lecteurs et amis qui n’auront pas pu se déplacer à Pouilly.