Charles Sennegon nous livre son témoignage sur les rencontres du jumelage entre Lenningen et Pouilly en Auxois.
Notre rencontre avec les habitants de Lennigen commence par un voyage en autocar confortable un vendredi après midi. On nous prend à Pouilly, il y a la joie de retrouver des amis ainsi que des gens que l’on connaît vaguement mais avec lesquels on va sympathiser car on se trouve rapidement des connaissances et des points communs.
Autoroute tout du long ; on repère l’affichage de lieux qui ne nous sont pas inconnus. Tiens! On a dû passer la frontière car l’affichage est différent. En effet, les plaques minéralogiques sont typiquement Deutschland.
Première impression: les Allemands aiment les belles voitures. Pas étonnant que leur industrie automobile soit florissante: les ingénieurs concepteurs sont motivés par des demandeurs exigeants.
Nous arrivons à destination et notre bus fait des manœuvres pour se garer. Il y a une foule qui semble trépigner, de larges sourires et des signes de main nous sont adressés. Petit pincement de cœur car on ne connaît personne.
Nous descendons. Si les phrases qui sont prononcées ne nous sont pas complètement compréhensibles, nous comprenons néanmoins que nous sommes en terre amicale, dans le même état d’esprit que le capitaine COOK qui abordant un rivage inconnu savait de suite s’il allait passer un agréable séjour ou devoir se méfier de la grande marmite du cordon bleu local.
Je vous rassure, personne n’a été mangé, bien au contraire, nous attendait un buffet garni de petites choses agréables à déguster. Des groupes se sont formés, certains heureux de se revoir, ma compagne et moi entourés de nos hôtes pour les 2 jours. Nos hôtes sont franco-allemands ; elle, originaire de Lorraine, à l’aise, bien sûr, dans sa langue maternelle. Nous faisons la connaissance de deux de leurs quatre enfants, parfaits bilingues.
Pour nous, pas de souci de langue. Cette remarque restera valable tout au long de notre présence, car nombreux sont ceux qui soit se débrouillent à minima, soit n’ont aucun problème dans les deux langues. Et il y a toujours quelqu’un à proximité pour traduire. Chacun part par groupe et en voiture dans sa famille d’accueil. Nous dînons à la maison, découverte des logis locaux, bien semblables aux nôtres, nuit paisible.
Retrouvailles le samedi matin pour des cérémonies scellant officiellement l’amitié de nos deux pays. Évocation de leur histoire commune, insistance sur la nécessité de nos rencontres, remise de diplômes en reconnaissance des actions des organisateurs: les anciens, c’est à dire les initiateurs ainsi que de leurs successeurs qui ont mis beaucoup de cœur pour que se poursuive cette belle œuvre qu’est le jumelage.
Le reste des deux journées se passe agréablement, le beau temps aidant, à visiter des sites locaux, des expositions d’artistes, et toujours dans la bonne humeur. On se rend bien compte que les voyages ne font pas que former la jeunesse. Le dépaysement est un biais qui permet de se frotter à une autre culture.
Nous nous retrouvons rapidement dimanche après midi sur le parking de notre car et il faut déjà repartir. Nous devons nous séparer, et nous souhaitons tous nous revoir à Pouilly. Ce qui ne manquera pas de se faire, lorsque ce sera au tour de notre ville de recevoir nos jumeaux.
Pour cette nouvelle occasion de rencontre, nos hôtes accompagnés de trois de leurs ados devinrent cette fois nos propres hôtes (puisque une des particularités de la langue française est d’avoir un seul mot pour désigner aussi bien les personnes qui reçoivent l’hospitalité que ceux qui la donnent.)
Là aussi, la convivialité est maximale, le beau temps est encore de la partie, les manifestations sont nombreuses et variées, outre nos amis nous revoyons les Allemands que nous avions vu à Lenningen. Les Français s’appliquent pour que la fête soit réussie, les complicités entrecroisées se renforcent.
Dans les échanges que nous réalisons, je dois mentionner la remise qui m’est faite d’un CD de la musique originale du film« Pirate des caraïbes » du compositeur allemand « Klaus BADELT » : mélodie qui a toujours ma faveur et que j’écoute souvent avec grand plaisir.
Le hasard veut que nos amis gagnent comme lot un séjour en chambre d’hôte locale, ce qui permettra de nous voir une troisième fois. Nous participerons alors ensemble à quelques activités locales si nombreuses en Auxois: Feux de la St Jean à Bellenot et marche d’une vingtaine de kilomètres dite des trois châteaux.
Nous correspondons toujours par Internet, et nous avons hâte de nous retrouver lors de la prochaine cérémonie organisée par nos deux villes.
Ce qui m’étonne, c’est cet attrait manifesté par nos amis pour ce qui concerne la culture française. Nous sommes cousins (germains) par nos très anciennes origines, mais nous avons évolués différemment, et nous sommes curieux de découvrir les particularités qui ont fait ce que nous sommes devenus.
[galobj viewid=33]Charles Sennegon nous livre son témoignage sur les rencontres du jumelage entre Lenningen et Pouilly en Auxois.
Notre rencontre avec les habitants de Lennigen commence par un voyage en autocar confortable un vendredi après midi. On nous prend à Pouilly, il y a la joie de retrouver des amis ainsi que des gens que l’on connaît vaguement mais avec lesquels on va sympathiser car on se trouve rapidement des connaissances et des points communs.
Autoroute tout du long ; on repère l’affichage de lieux qui ne nous sont pas inconnus. Tiens! On a dû passer la frontière car l’affichage est différent. En effet, les plaques minéralogiques sont typiquement Deutschland.
Première impression: les Allemands aiment les belles voitures. Pas étonnant que leur industrie automobile soit florissante: les ingénieurs concepteurs sont motivés par des demandeurs exigeants.
Nous arrivons à destination et notre bus fait des manœuvres pour se garer. Il y a une foule qui semble trépigner, de larges sourires et des signes de main nous sont adressés. Petit pincement de cœur car on ne connaît personne.
Nous descendons. Si les phrases qui sont prononcées ne nous sont pas complètement compréhensibles, nous comprenons néanmoins que nous sommes en terre amicale, dans le même état d’esprit que le capitaine COOK qui abordant un rivage inconnu savait de suite s’il allait passer un agréable séjour ou devoir se méfier de la grande marmite du cordon bleu local.
Je vous rassure, personne n’a été mangé, bien au contraire, nous attendait un buffet garni de petites choses agréables à déguster. Des groupes se sont formés, certains heureux de se revoir, ma compagne et moi entourés de nos hôtes pour les 2 jours. Nos hôtes sont franco-allemands ; elle, originaire de Lorraine, à l’aise, bien sûr, dans sa langue maternelle. Nous faisons la connaissance de deux de leurs quatre enfants, parfaits bilingues.
Pour nous, pas de souci de langue. Cette remarque restera valable tout au long de notre présence, car nombreux sont ceux qui soit se débrouillent à minima, soit n’ont aucun problème dans les deux langues. Et il y a toujours quelqu’un à proximité pour traduire. Chacun part par groupe et en voiture dans sa famille d’accueil. Nous dînons à la maison, découverte des logis locaux, bien semblables aux nôtres, nuit paisible.
Retrouvailles le samedi matin pour des cérémonies scellant officiellement l’amitié de nos deux pays. Évocation de leur histoire commune, insistance sur la nécessité de nos rencontres, remise de diplômes en reconnaissance des actions des organisateurs: les anciens, c’est à dire les initiateurs ainsi que de leurs successeurs qui ont mis beaucoup de cœur pour que se poursuive cette belle œuvre qu’est le jumelage.
Le reste des deux journées se passe agréablement, le beau temps aidant, à visiter des sites locaux, des expositions d’artistes, et toujours dans la bonne humeur. On se rend bien compte que les voyages ne font pas que former la jeunesse. Le dépaysement est un biais qui permet de se frotter à une autre culture.
Nous nous retrouvons rapidement dimanche après midi sur le parking de notre car et il faut déjà repartir. Nous devons nous séparer, et nous souhaitons tous nous revoir à Pouilly. Ce qui ne manquera pas de se faire, lorsque ce sera au tour de notre ville de recevoir nos jumeaux.
Pour cette nouvelle occasion de rencontre, nos hôtes accompagnés de trois de leurs ados devinrent cette fois nos propres hôtes (puisque une des particularités de la langue française est d’avoir un seul mot pour désigner aussi bien les personnes qui reçoivent l’hospitalité que ceux qui la donnent.)
Là aussi, la convivialité est maximale, le beau temps est encore de la partie, les manifestations sont nombreuses et variées, outre nos amis nous revoyons les Allemands que nous avions vu à Lenningen. Les Français s’appliquent pour que la fête soit réussie, les complicités entrecroisées se renforcent.
Dans les échanges que nous réalisons, je dois mentionner la remise qui m’est faite d’un CD de la musique originale du film« Pirate des caraïbes » du compositeur allemand « Klaus BADELT » : mélodie qui a toujours ma faveur et que j’écoute souvent avec grand plaisir.
Le hasard veut que nos amis gagnent comme lot un séjour en chambre d’hôte locale, ce qui permettra de nous voir une troisième fois. Nous participerons alors ensemble à quelques activités locales si nombreuses en Auxois: Feux de la St Jean à Bellenot et marche d’une vingtaine de kilomètres dite des trois châteaux.
Nous correspondons toujours par Internet, et nous avons hâte de nous retrouver lors de la prochaine cérémonie organisée par nos deux villes.
Ce qui m’étonne, c’est cet attrait manifesté par nos amis pour ce qui concerne la culture française. Nous sommes cousins (germains) par nos très anciennes origines, mais nous avons évolués différemment, et nous sommes curieux de découvrir les particularités qui ont fait ce que nous sommes devenus.
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